Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 10:13

 

L'économie sociale et solidaire se développe dans le lillérois :

 

 

 

Création d'une AMAP à Robecq :

 

- Le coût du panier hebdomadaire est de 15 euros.

 

- La distribution du panier a lieu le samedi à la ferme de 10h30 à 12h.

 

- Celle-ci commencera fin avril-début mai.

 

- la ferme est située chemin de l'éclène à Robecq.

 

- contacts : téléphone : 09 52 75 61 41 ou e-mail : amap.eclene@amap5962.org

 

- site régional des amap : http://www.amap5962.org/

 

 

 

Club Cigales :

 

Réunion de constitution du club le 2 mai 2011 à 18h30 à la Communauté Artois Lys, 7 rue de la Haye à Lillers.

 

Pour plus d'infos :

 

03 21 54 60 70

 

http://cigales-npdc.org

 

 

L'ecolillerois


Partager cet article
Repost0
14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 15:25

 

 

La loi du 13 août 2004 (article 122) a étendu à l’ensemble des collectivités territoriales la possibilité de consulter les électeurs dont les communes bénéficient depuis 1992. Le droit de pétition, reconnu par la loi constitutionnelle du 28 mars 2003 est confirmé.

Cette procédure est codifiée aux articles L. 1112-15 à L. 1112-22 du CGCT.

 

 

A quoi sert la consultation?

 

La consultation pour avis des électeurs vient en complément du référendum. Elle a vocation à intervenir en amont d’un processus de décision.

Les électeurs de la commune peuvent être consultés sur les décisions que les autorités municipales sont appelées à prendre pour régler les affaires de la commune. D’une manière générale, tous les électeurs de la commune sont consultés. Toutefois, il est possible de ne consulter que ceux concernés par des affaires intéressant telle ou telle partie du territoire de la commune.

 

 

Les citoyens peuvent-ils être à l'origine de la consultation?

 

Un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales de la commune peut demander qu’une consultation, sur toute affaire relevant de la compétence du conseil municipal, soit inscrite à l’ordre du jour de cette assemblée. Un électeur ne peut signer qu’une seule demande de ce type par an. Le maire apprécie l’opportunité d’inscrire la demande à l’ordre du jour de l’assemblée délibérante, le droit de pétition, selon l’article 72-1 de la Constitution visant à demander, mais non pas à obtenir, l’inscription d’une affaire à l’ordre du jour de cette assemblée.

Le conseil municipal décide ou non d’organiser cette consultation. Si oui, la délibération arrête le principe et les modalités d’organisation de la consultation, indique expressément que la consultation n’est qu’une demande d’avis, fixe le jour du scrutin et convoque les électeurs.

 

 

Comment cette procédure fonctionne-t-elle?

 

Le public doit être informé qu’il s’agit d’une demande d’avis et que la commune ne peut, pendant le délai d’un an à compter de la tenue d’un référendum ou d’une consultation des électeurs, organiser une autre consultation sur le même objet. Enfin, comme pour le référendum local, la régularité d’une consultation peut être contestée dans les formes et délais prescrits pour les réclamations contre l’élection des conseillers municipaux.

Après avoir pris connaissance du résultat de la consultation des électeurs qui se prononcent par oui ou par non, l’autorité compétente de la commune arrête sa décision sur l’affaire qui a fait l’objet de la consultation.

C’est au premier chef les conseils municipaux qui sont intéressés par l’organisation des consultations des électeurs dans les conditions prévues par la loi. Si l’on se réfère au bilan qui a pu être tiré des informations qui ont été fournies par les préfectures sur les consultations organisées par les communes entre 1995 et 2009, force est constater que cet outil de démocratie directe n’est que peu utilisé. Le nombre de consultations durant cette période se monte en effet à 233.

Partager cet article
Repost0
13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 15:30

 

 

 

La loi constitutionnelle du 28 mars 2003 institue le référendum décisionnel ( loi organique du 1er août 2003 et loi du 13 août 2004 modifiée et décret du 4 mai 2005 ).

Ces textes sont codifiés aux articles L.O. 1112-1 à L.O. 1112-14 et R. 1112-1 à R. 1112-17 du CGCT.

D’une manière générale, le référendum local permet au corps électoral de se substituer au conseil municipal pour prendre une décision sur une affaire communale, alors que la consultation des électeurs intervient en amont du processus décisionnel pour éclairer le conseil municipal appelé à délibérer. Le caractère décisionnel du référendum est, néanmoins, conditionné par un niveau suffisant de participation des électeurs.

 

Qui peut proposer l’organisation d’un référendum dans la commune ?

Le conseil municipal peut décider de soumettre à référendum local tout projet de délibération relatif à une affaire de la compétence de la commune.

Le maire, seul, peut proposer au conseil municipal de soumettre à référendum local tout projet d’acte relevant des attributions qu’il exerce au nom de la commune, à l’exception des projets d’acte individuel (articles L.O. 1112-1 et L.O. 1112-2 du CGCT).

 

Qui décide d’organiser le référendum local ?

Dans une même délibération, le conseil municipal détermine les modalités du référendum local, fixe la date du scrutin, convoque les électeurs et précise le projet de délibération ou d’acte qui sera soumis à référendum local.

 

Quand doit intervenir le scrutin ?

Il ne peut avoir lieu moins de deux mois après la transmission de la délibération au représentant de l’Etat dans le département.

 

Dans quels délais la délibération doit-elle être transmise au représentant de l’Etat ?

Le maire dispose de huit jours maximum pour transmettre la délibération.

 

Qu’advient-il en cas de problème ?

Le représentant de l’Etat dispose de dix jours, à compter de la réception de la délibération, pour la déférer au tribunal administratif s’il l’estime illégale. Son recours peut être assorti d’une demande de suspension.
Le juge administratif statue dans un délai d’un mois, en premier et dernier ressort, sur la demande de suspension.

Il est fait droit à cette demande s’il y a un doute sérieux sur la légalité de l’acte attaqué ou sur le projet de délibération ou d’acte soumis à référendum local. La suspension intervient dans les quarante-huit heures lorsque l’exercice d’une liberté publique ou individuelle est menacée (article L.O. 1112-3 du CGCT).

 

Qui organise le scrutin ?

Le maire organise le scrutin.

 

Qu’advient-il du projet soumis à référendum local ?

Il est adopté si la moitié au moins des électeurs a pris part au scrutin et s’il réunit la moitié des suffrages exprimés. A défaut, il n’a qu’une valeur consultative.

Le texte adopté par voie de référendum local est soumis aux règles de publicité et de contrôle en vigueur pour une délibération du conseil municipal (article L.O. 1112-7 du CGCT).

 

Peut-on organiser un référendum local plusieurs fois sur le même objet ?

Un délai d’un an au moins doit s’écouler entre deux référendums locaux portant sur le même objet.

 

Y a-t-il des périodes où l’on ne peut pas organiser un référendum local ?

Oui. A savoir :

- à compter du premier jour du sixième mois précédant celui au cours duquel il doit être procédé au renouvellement général du conseil municipal ;

- pendant la campagne ou le jour du scrutin prévu pour le renouvellement général du conseil municipal ou des députés ou de chacune des séries de sénateurs ou l’élection des membres du Parlement européen ou l’élection du président de la République ou un référendum organisé par le président de la République.

 

Quand la délibération organisant un référendum local devient-elle caduque ?

- Lorsqu’un référendum est organisé dans une période où cela est interdit (voir supra).

- En cas de dissolution du conseil municipal l’ayant décidé, de démission de tous ses membres ou d’annulation définitive de leur élection (article L.O. 1112-6 du CGCT).

Partager cet article
Repost0
12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 12:51

 

 

Une obligation pour les communes de plus de 80 000 habitants :

 

Comme le prévoit l’article L. 2143-1 du CGCT, dans les communes de 80 000 habitants et plus, le conseil municipal fixe le périmètre de chacun des quartiers composant la commune.

Chaque quartier est doté d’un conseil de quartier dont le conseil municipal fixe la dénomination, la composition ainsi que les modalités de fonctionnement. Celui-ci est autorisé à dépasser le plafond fixé par la loi à 30% de l’effectif du conseil pour le nombre d’adjoints afin d’instituer des postes d’adjoints chargés principalement d’un ou plusieurs quartiers, dans la limite de 10% de l’effectif légal du conseil municipal (article L. 2122-2-1 du CGCT).

Ces conseils peuvent être consultés par le maire et peuvent faire des propositions sur toute question concernant le quartier ou la ville.

Par ailleurs, le maire peut associer ces conseils aux actions intéressant le quartier, en particulier celles menées au titre de la politique de la ville.

 

 

Pour les autres communes?

 

Les communes dont la population est comprise entre 20 000 et 79 999 habitants peuvent appliquer les dispositions précitées. Les conseils municipaux de ces communes ne peuvent en revanche dépasser le plafond légal de 30% de l’effectif du conseil pour le nombre d’adjoints.

Ces dispositions ne font pas obstacle pour autant à la création de conseils de quartier dans les communes dont la population est inférieure à  20 000 habitants. Les conseils municipaux de ces communes ne peuvent en revanche dépasser le plafond légal de 30% de l’effectif du conseil pour le nombre d’adjoints.

 

 

La démocratie participative est-elle présente à Lillers?

 

Les réunions citoyennes sont une première étape "modeste" vers une véritable démocratie participative. A la décharge de l'équipe municipale, il n'y a aucune obligation légale pour les communes de moins de 20 000 habitants. La démarche est donc à souligner et à encourager.

Cependant, on est uniquement dans l'information "descendante" (de l'élu vers le citoyen) et le recueil des doléances de certains citoyens. Il n'y a pas de participation des citoyens, même consultative, dans les projets et les décisions du Conseil Municipal.

 

Des communes de même taille sont allés beaucoup plus loin dans la démarche. La commune communiste de Grigny (69) qui compte moins de 10 000 habitants, a mis en place une véritable démocratie participative avec des conseils de quartier.

 

pour aller plus loin :

 

http://www.participation-locale.fr/

 

http://www.mairie-grigny69.fr/

 

 

 

L'ecolillerois.

Partager cet article
Repost0
1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 10:27

 

 

NON!

Bien que cela ne veut rien dire.

 

 

Pour vous en rendre compte :

 

http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=516&dep=062&type=BPS&param=0

 

 

Taux d'endettement :

 

Le ration emprunt / produits de fonctionnement était de 77,6% en 2009, 55,71% en 2007 et 61,72% en 2005. Cela montre que la commune s'est endettée récemment mais à un niveau raisonnable. Ce taux est légèrement supérieur aux communes de taille équivalente (70%).

 Le montant de l'emprunt restant du en 2009 était de 8 490 000 euros pour une annuité de 1 125 000 euros. Soit un engagement d'environ 8 années.

 Les dépenses d'investissement augmentent depuis 2007 et ont été financées par l'emprunt sur ces 3 années.

 

 

Marges de manoeuvre :

 A très court terme, il semble préférable de ne pas endetter davantage la commune, même si cette solution est toujours possible ( pour info le taux d'endettement de Béthune était de 132% en 2009) sans "vider les caisses". Il y a eu deux emprunts de 2 millions d'euros en 2009 et 2008, compte tenu de la fin de mandat en 2014, il semble plus "honnête"politiquement de ne pas en "remettre une couche".

 

Au niveau fiscal, les taux d'imposition sont plus élevés que ceux des communes équivalentes. Celui de la taxe foncière atteint le chiffre de 29,25% (contre 18,46% en moyenne pour les communes de même taille).  Dans le même temps, le taux de la taxe d'habitation est de 15,36% (contre 13,44% pour les communes de même taille).

Une augmentation des taux est toujours possible, mais compte tenu du niveau déjà élevé, celle-ci ne peut être que modérée pour être acceptée par la population.

 

 

conclusion :

Je précise que je ne dispose pas des éléments pour 2010.

Depuis 2007, la commune a réalisé des investissements importants qui ont été financés par l'emprunt. La situation financière jusqu'en 2008 était bonne, sauf le niveau des taux d'imposition assez élevé.

Les emprunts successifs en 2008 et 2009 ont réduit considérablement la capacité d'épargne de la commune (à vérifier sur 2010) à moyen terme.

 

 

Cette analyse est faite à partir des grands postes agrégés des sections de fonctionnement et d'investissement ; une analyse plus fine nécessiterait le détail des différents postes sur plusieurs années.

 

Partager cet article
Repost0
26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 17:28

 

Bonjour à toutes et tous,

 

 

Un nouveau blog au service des citoyens de Lillers et de ses environs pour les informer sur différents sujets : santé, environnement, politique, associations, démarches administratives, économie sociale et solidaire, vie de la cité.

 

Bonnes lectures

 

 

Partager cet article
Repost0